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    Maman.

    Maman.

    Maman.

    Dis moi, maman qui es tu ? 

    Je ne sais pas. Ou je ne sais plus. 

    Nan je n'ai jamais su. 

    Je voudrais voir de mes yeux qui ont tant à apprendre la couleur de tes cheveux, ton visage et la lueur de tes yeux. 

    J'aimerais de mes doigts tremblant frôler ta joue, sentir ta peau sous ma main et me dire que cette fois je te tiens. 

    Je désirerais pouvoir te tendre les bras, entendre la berceuse légère de ta voix mélodieuse. Et sentir juste l'amour. Cette amour que j'ignore. Cette amour qui n'es et ne sera que mirage si tu ne me dis rien.

    Maman, je t'en pris aide moi à comprendre ce qu'est la vie. 

    Je suis perdu. J'erre à présent entre les rues délabrés et les chemins oubliés. Tu sais, j'en croise des murs tagués, des sol décorés de mégots et de verre, il m'arrive même parfois de voir un mur blanc, juste blanc, celui de mon esprit qui déraille.

    Oh.

    Maman.

    J'ai peur. 

    Explique moi. Je t'en conjure, explique moi. 

    Qu'est ce qui cloche chez moi ? Ne pas savoir m'épuise tu sais.

    Me demander chaque matin, comment les gens font pour vivre comme si la vie était éternelle, comme si la mort était quelque chose qui n'arrivait qu'aux autres, une menace si lointaine que ça ne vaut pas la peine d'y penser. M'interroger chaque matin: dis moi conscience, te rend tu comptes tu dérailles ?

    Oui ne pas avoir de réponses. Respirer l'ignorance de la raison. Ca m'épuise. 

    Je suis si fatiguée maman. 

    Laisse moi. Tête, pars. Laisse moi, juste, laisse moi dormir.

    Parfois je ferme les yeux sans m'en rendre compte, mon corps me lâche et je tombe dans l'étreinte désagréable de Morphée, et dépassant ma propre volonté je rêve dans la terreur, je rêve dans la mort, je rêve dans la peine. Car il ne faut jamais oublié que les cauchemars sont eux aussi des rêves.

    Mais parfois, je ferme mes paupières volontairement. 

    C'est une douce sensation que de se sentir ni sur terre, ni au ciel, ni dans l'ombre, ni dans la lumière. Je me laisse aller à l'imagination, et tout devant moi s'agite, les pensées trouvent images à leur gout et défilent devant mes yeux. Et comme une fleur qui s'épanouit, tout est beau, apaisant, j'ai l'impression de flotter dans une réalité qui m'est propre, jusqu'a qu'elle ne fane, que les pétales deviennent souvenir.

    Mon passé finis toujours par me hanter, prenant la forme de démons qui ne cesse de frapper à la porte que j'ai voulu fermer, et aux fenêtres que j'ai barricadés. 

    Ils tapent et hurlent. Eux ne s'épuisent pas. Et lorsque, lorsque la porte ne tremble plus sous les coups, je sais qu'ils m'observent. Je sais qu'ils ont passaient leur regard dans la serrure, qu'ils me fixent.

    Maman, je suis fou n'est ce pas ? Parce que je les entends, ils murmurent, la, sous mon crâne. Ils me disent des choses horrible mais terriblement envoutantes. 

    Oh, maman, si seulement tu pouvais voir à qu'elle point ma peur m'a fait atteindre le sommet de la falaise.

    Si seulement tu pouvais m'empêcher de penser qu'il n'y a que de mots inutiles et de volontés futiles.

    Si seulement tu pouvais me dire juste qui tu es.

    "Maman ! Maman ? Répond moi. Qu'est ce que la vie ?"

     

    Ton fils.
    Juste ton fils, sans valeurs ni amour.
    Juste fils. 
    Encore un mot inutile


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  • QUI SUIS-JE ?

    JE NE SAIS PAS C'EST COMME SI JE M'ÉTAIS PERDU DANS LES MÉANDRES DE CE MONDE CORROMPU.

     

    Bonjour, mon prénom n'ayant aucune importance, je me présente sous le pseudonyme MikoAsuna (ou Miko' tout simplement).

    Mon apparence physique, n'ayant la aussi aucune importance, je suis juste une fille passionné principalement de littérature, d'écriture et de culture japonaise (dont les manga bien entendu). J'écris, tout le temps, chaque idées, chaque pensées qui traversent mon crâne se retrouvent sur un papier taché d'encres. Il n'y a rien à dire après tout, juste tout à écrire. Encore et encore, sans relâche, car on à jamais fini d'exprimer tant de choses incompréhensibles et intouchables; à l'écrit.

    J'aimerais ici, sur ce blog fait en tant qu'amatrice, vous partager certains de ses écrits volatiles qui se retrouvent soit perdu dans l'organisation la plus bordélique de mes cahiers scolaires ou errant au fin fond de mon ordinateur dans diverses dossiers sans queue ni tête. 


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    Il fait noir. Si noir que j'en frisonne. Tout autours de moi, il n'y a que ce vide et cette présence irréfutable de noir, encore et encore. Partout.
    Je n'aime pas le noir, j'ai l'impression qu'il se nourrit de ma peur l'avale, l'aspire dans ce tourbillon effrayant d'illusions. Le noir dévore aussi mes sentiments leur donnant la forme d'un brouillard toujours plus épais.
    Puis il y a ce silence. Si pesant. Si fort qui anime en moi une appréhension étrangère, qui semble m'étouffer. Je suffoque, ma gorge semble se bloquer. Et je frisonne encore, écoutant les battements de mon cœur qui m'apaise. Ce léger bruit de tapotement dans ma cage thoracique est rassurant, ainsi, je sens la chaleur de mon corps, et je frisonne moins, je sais que je ne glace pas ici, sous ma peau et mes os. Qu'il y a-t-il de plus terrible que de se sentir geler de l'intérieur ? Se sentir devenir une marionnette, un vulgaire jouer qu'on pourrait s'amuser à briser ? Mais finalement, une jouée n'a pas mal, c'est peut-être préférable.

    Oui, je deviens un jouet qui ne souffre plus. Je pense à ca. et ca me rassure.
    Il existe tant, tant de trucs qui permettent de tenir.

    Tellement de choses, de croyances, d'accroches. Trop même.

    Je me recroqueville sur moi-même.
    Et tombe.
    Dans cette chute sans fin.
    Ou il n'y a ni sol, ni parois.
    Juste un noir obscur.
    Un noir profond.
    Un noir néant.

    Tout ca n'est qu'un rêve. Qu'un simple rêve, ou je continue de tomber.

     

    MikoAsuna


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    Couverture réalisé pour un membre de Booknode.


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    Couverture réalisé il y a quelques temps sous la demande d'un membre de Booknode. 


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